Certains critiques cherchent l’inspiration, nous avons trouvé la révélation : Zakir Hussain.
Laissez nous vous conter cette merveilleuse rencontre.
C’était un vendredi, la salle de la MC2 était pleine, plus une place ne restait, le public parlait, bougeait jusqu’à ce que les lumières ne commencent à décliner. Un homme, vêtu d’une longue tunique indienne, entra seul sur scène et introduisit le spectacle par un chant oriental aux techniques vocales tout à fait hors du commun. On pouvait voir derrière lui différents instruments à percussion traditionnels et nous étions à vrai dire plein d'appréhension devant ces sortes de tonneaux aux formes diverses.
Suite à cette entrée en matière plutôt originale, Zakir et l’un de ses camarades prirent place sur scène, après un respectueux salut des instruments, et dès les premières secondes, nous entendîmes la simplicité dans toute sa splendeur. En effet, les deux hommes jouaient de leur instrument chacun à leur tour, l'un des tablâs et l'autre du bansuri (flûte), dans un dialogue à la fois complice et plein d’humour. Puis entrèrent d'autres musiciens tous aussi talentueux les uns que les autres dont les improvisations sensationnelles et variées durèrent tout le long du spectacle.
Les tablâs de Zakir Hussain ont particulièrement retenu notre attention : capables de produire des sons allant des graves aux aigus, elles sont utilisées à la fois de façon mélodique et percussive.
Ce spectacle a été pour nous très enrichissant et nous a permis d'aller à la rencontre d'une musique du "monde" qui nous était jusqu’alors inconnue.
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| Dessin de Sarra Khaddir, 2nde arts du son |
Un article écrit par Tanguy Cleirec et Sofian El Atifi, 1ère S7
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